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Hydro : Des nouvelles du projet de turbine de l’Oule

© DR/Oleg Polishchuk/Google Maps

Le projet de conduite forcée le long de la voie du funiculaire est en gestation depuis plusieurs années dans le cadre d’un partenariat à parts égales entre la commune du Plateau des Petites Roches et Gresi21. L’idée a bien muri mais de nombreuses incertitudes et questions restent à creuser pour envisager sa réalisation. 

L’idée est de capter l’eau à la sortie du captage Poirier situé derrière la pharmacie du plateau pour la descendre sous pression à proximité de la gare basse du funiculaire, 750m plus bas. La source Poirier alimente le village de St Hilaire en eau potable mais il s’agit bien ici de se positionner en aval pour n’utiliser qu’une partie de l’eau en surplus. Un débit de réserve est également prévu pour ne pas assécher le petit cours d’eau actuel. Avec une turbine de 400kW, la production annuelle possible serait de l’ordre de 1,4GWh, ce qui représente la consommation de 540 foyers (hors chauffage et eau chaude).

Avec un diamètre de 20 à 25cm, la conduite envisagée est bien sûr loin de rivaliser avec celles descendant de Belledonne, mais c’est une des rares possibilités non exploitées dans le Grésivaudan.
Le tracé à l’étude relie la source Poirier à la gare haute du funiculaire avant de rejoindre un local existant qui accueillerait la turbine, à proximité de la gare basse.

Nous considérons que le dimensionnement de l’installation et le tracé sont désormais établis dans les grandes lignes, après de nombreuses itérations (en particulier, des puissances plus basses étaient évoquées jusque-là). Les bénévoles qui travaillent aujourd’hui sur le projet s’attachent à mieux évaluer le coût de réalisation de l’ensemble, qui conditionne la faisabilité du projet. En parallèle, des mesures de débits à l’amont et à l’aval de la cascade seront réalisées dans le but d’alimenter la future étude d’impact. En effet, détourner de l’eau n’est pas anodin et il ne faudrait pas assécher la cascade qui est un élément important du paysage, ni priver les habitants de la vallée ou la faune et la flore de leurs ressources en eau.  

Un avant-projet bien engagé qui confirme que les centrales hydrauliques nécessitent 7 à 8 ans d’études et de travaux. Patience et persévérance…

Nous aurons d’autres nouvelles sur l’hydro en décembre, lors des réunions générales. A suivre.